A t’écouter, ma douce
Une sensation d’ailleurs
S’empare de mes restes
Et d’ennuie me déleste.

J’aimerais croire à l’ivresse,
Au parfum des caresses
Pour prolonger l’extase
De l’amour les jours d’orages

Un mot doux
Un coin d’oreiller
Un drap froissé
Un cœur battant

Au creux de ta chambre,
A l’abri de tes reins
Accroché à ton corps
On resterait transi.

Un souffle tiède
Pendant que nos corps s’effondrent
L’un sur l’autre endormi,
Bercés par la pluie.

Ô, tendre nuit,
Ne t’enfuis pas ainsi
Et laisse-nous un instant
Profiter de ce temps.