A l’ombre des rêves brisés
A milles lieues en cendre
Flambent les restes d’une plume.

Le cimetière de poussières,
Le jardin des lumières
Est en vie de nouveau.

Le corps fumant de l’oiseau
S’extirpe d’une grâce humble
D’un petit tas de mort.

Corps et esprit réunis
Le flamboiement-ailé s’étire,
Prenant envol vers l’infini.