2008 oct. 17
Duo corpo-temporel
00:22 - Par Adrien Lambert - Lien permanent
Un regard à la dérobée,
Un sourire, un geste.
L’attraction galvanise les corps
Et met à jour une dualité naissante.
Le temps se brise,
Les fragments s’ignorent
Et la continuité explore
Des horizons confus.
Si tôt, si tard,
Les yeux sont vagabonds,
Perdus dans l’échancrure
D’une poitrine interdite.
Les gestes se pressent
Dans une confortable langueur
Et distordent les heures
Qui se plient aux affres de la passion
Soudain,
Un baiser qui n’en finit.
Le corps de l’autre s’effleure
Et frisonne d’envies.
Les cœurs s’accélèrent
Et d’un rythme sourd
Battent la mesure
Des pulsions du désir.
Ainsi, Au creux de la nuit,
Dans le creux de ses reins,
Se cachent les ébats
Des amants broyés par le temps.