2008 mar. 26
Demain soir
19:27 - Par Adrien Lambert - Lien permanent
Toi tu iras le soir,
Danser avec gaieté,
Sur des airs populaires.
Chantés à tue-tête.
Une fois la nuit venue,
S’endormir dieu sait où,
Dans des bras inconnus,
Sous des draps innocents.
Où vas-tu donc comme ça,
Pourquoi pars-tu sans moi ?
Où vas-tu donc comme ça,
Vivr’ là où je n’suis pas.
Les étreintes sans cœur,
Nous gardent éveillés,
Jusqu’au bout du frisson,
De nos corps enlacés.
Les matins sans lend’main,
Aux réveils enfantins,
Garderont ton parfum,
Une odeur de bonheur.
Où vas-tu donc comme ça,
Pourquoi pars-tu sans moi ?
Où vas-tu donc comme ça,
Vivr’ là où je n’suis pas.
Un air de déjà-vu,
Dans ses jeux interdits,
Joués en lieu maudit,
Où l’on n’aime qu’à l’envers.
Envers et contre nous,
Une envie d’en finir,
La folie d’y rev’nir,
Pour encore en rêver.
Où vas-tu donc comme ça,
Pourquoi pars-tu sans moi ?
Où vas-tu donc comme ça,
Vivr’ là où je n’suis pas.
Mais les heures ont passé,
Et l’ivresse estompée,
L’un dans les bras d’l’autre,
On s’retrouve étranger.
Déjà l’heure des aur’voirs,
D’une larme sans tristesse,
Sans remords ni regrets,
Notre vie continue…