Veines écartées
Et jambes saignées
Elle s'offre esseulée
À la tombée des nuits
Parfois des nues
Parfois nue
Aux pathétiques pantins
Qui d'une pulsion éperdus
Se prennent pour les rois
De ce corps abimé
Tombeau de tant de cris
Qu'on n'entend plus
Ne voit plus
Mais qui toujours déchirent
La nuit comme les cœurs
En deux
Simplement en deux.