Je la vois seule et tomber
À la renverse, égarée,
Au fond des creux,
Des averses plein les yeux.

Elle s’accroche à la vie
Dans sa chute infinie,
Comme l’espoir innocent
D’un sourire du firmament.

Vertiges et fantaisies
Se mélangent avec envie
Au son de son échappée
Vers un monde enfin entier.

Ne te retourne pas,
Il n’y a plus rien là-bas.
Ne te retourne pas,
Et murmure-leur tout bas

Qu'ici c'est chez toi...