D’une haine nourricière
Le petit peuple s’enivre
S’agite et trépigne
D’une impatience moribonde
À la merci de ses viscères
Et de ce besoin de rejet
De ses fautes sur autrui
Pour soulager sa conscience
En tirant un trait noir
Sur les travers d’une vie
Qui petit à petit
Lui échappe d’un cri.