Chaque matin on les retrouve
Nos compagnons inconnus,
Sur le trajet du quotidien
Les mêmes visages
Parfois les mêmes sourires
Qui ne se montrent qu’à moitié
Chut… !
Il ne faut pas trop…
Non, jamais !
Il faut avoir l’air de rien,
Éviter d’être quelqu’un
Qu’on remarque d’entres les communs,
Transi d’agoraphobie.