2009 août 11
Cours toujours
10:53 - Par Adrien Lambert - Lien permanent
Aux pieds de vos jardins
Je vous ai tant attendu
Que les jours s’en sont fanés
Sans pour autant que les oiseaux
Ne s’arrêtent de chanter
Vos louanges et mon amour.
Je suis resté ici
Dans ce parterre de roses
À clamer que pour moi
Vous êtes l’exquise
Qui ces nuits, esseulés
M’a tenu éveillé.
Hélas, vous êtes resté muette
Aux élans de mon cœur,
Vous l’élue de mes ardeurs
Et de mes nuits si courtes,
Comme à chaque été
Hantées par votre beauté.