Tu prends l’futur à cœur
Et sans arrêt tu pleures
Car toute seule dans le noir,
La vie t’fou l’cafard.

Tu t’réveilles un matin
Et y n’te reste plus rien
Plus d’amis, plus d’amour
Pour tenir tous les jours.

Tu évites le miroir
Peut-être par peur de croire
Que ces larmes sur ta joue
T’éloigneront de nous.

Tu cherches alors l’moyen
D’reprendre ta vie en main,
D’pouvoir faire comme avant
Encore un peu semblant.

Car au fond le problème
N’est pas qu’un manque de veine
Si dans la vie tu ères
Toujours la tête en l’air…