Croissant de lune
Et poisson-dune
S’endorment au pied
D’un orme effeuillé.

Et sous une nuit sans étoiles,
Mettent les voiles
Vers un pays végétal
Aux couleurs d’opales.

Mais a cheval entre ciel et mer,
Leur voyage s’effrite
Comme plume au vent
Sur le chemin du matin.

A bout de rêves,
Poisson-lune et croissant de dune
Reposeront en paix
Sur un peu de bois mort…