La pression du temps
Est un conduit vers la folie
Qui nuit et jour
S’encombre de fidèles,
Nouvellement conquis
Par l’euphorie de ce voyage
Aux allures anthropophages.

Les cohortes s’embrasent
Confinées par les étroitesses
D’esprit des autres et du sentier
Alors que l’Europe meurt
En hommage aux restes du monde,
Capitaliste et libertaire,
On privatise les assassins
Et quand le peuple se lasse
En veux-tu ? En voilà !
Qu’on leur jette à la gueule
Les miettes et les restes
Du banquet des bandits,
Ceux élus dans l’indifférence
Sous les cris indignés
De nos esprits affamés.

Alors pour ne plus pleurer
Sur un sort indigeste,
On s’exile de toute liberté
Pour prêcher la belle parole,
Les mots qui mettent d’accord
Sur le sens d’une vie proche de la mort
Et dont la symbiose
N’a plus que pour exister
Un début… une fin.