Le corps qui fronde
Alors que le sol se dérobe
A la face du monde,
Des instincts meurtriers
D’anges bénis dans le sang
Par une hystérie
A la première personne.
Non ce n’est pas singulier,
Raz le bol des mots
Comme des balles perdues,
Un sifflement rauque
Sur un lit de mort
D’un homme pressé
De vivre jusqu’à la fin
Sans prendre le temps
De perdre une seconde
Pour sauver le peu d’humanité
Qu’il cache pour sa survie,
Sa petite existence
Insipide et insignifiante
Comme les vérités qu’il écrase
Et les âmes broyées sur son chemin
Tentaculaire et réducteur.
Il sillonne les cauchemars
De peine en peine
En quête de son propre pardon,
Un bien savant hors d’atteinte
Aux limites de la bêtise
Qu’on regarde droit dans les yeux
Avec l’idée d’en finir
Comme si la solution
En était l’absence.