Les ailes enracinées
Dans une mer démembrée,
Me voilà Ange du fléau
Et origine d’un mal
Qui trône sur des rivières de cœurs
Noyés sous les eaux.

Ma plainte est gutturale,
Et s’étrangle entre les cordes,
Vociférant haine et démons
A votre face souillée,
A nos étoiles éteintes.

Je crache à plein poumon
Du sang, des semblants,
Des maux, des morts,
A n’en plus finir de faire frémir
Les émissaire du brasier.

L’agonie est délicieuse
Elle transforme douleur en chagrin
Et sacrifice en martyr.

Les anges meurent aussi…
… à leur façon.