Le chant du vent
L’écorce des écorchés,
Les tourments sans lendemain
Sont les fragments captifs
D’une mémoire viscérale.

Des courbes de passion
Qui à l’infini s’étendent
D’un horizon à l’autre,
Nourrissant en nous,
Les poussières du miroir.

L’averse sur ton chemin,
Ruisselante de langueur
Te découvrira nu,
Et ainsi de toute vertu
Hurlera qu’elle t’aime.