Enchaîné à sa tombe
L’ogre malade succombe
Aux charmes d’une mort lente –
D’une destinée violente.

Sentant l’heure du trépas
S’approcher à grands pas,
L’ogre ne peut réprouver
L’envie de bavarder.

Il murmure à qui veut
Son histoire, ses adieux.

La foule se réunit
Et savoure son récit,
Subjuguée par le drame
Du vilain ogre en larmes.

Tout en chuchotements,
Avec grâce et vaillant,
C’est ainsi qu’il finit
Sa vie, son récit.