La souffrance est une science dont l’homme s’est rendu maitre.
Il est la victime consentante d’un virus qu’on embrasse.
L’art maladif se déguste seul ou à plusieurs.
Les traditions ayant la dent dure,
L’usage veut que la charité du malheur commence par soi-même.
Mais à force de zèle et d’acharnement,
Notre poitrail cède sous le poids des émotions qui l’accablent.
C’est alors trop tard que certains, prennent enfin conscience
De ce fardeau qu’ils devront ruminer jusqu’à libération
Du corps et de l’esprit.