Les obliques m’obligent à prendre de travers une vie faite de mystères. Un tambour d’aléas bat en cadence cette maigre existence. Les points de fuite m’échappent et se bornent à converger en se faisant les messagers de mon impuissance.
Les chemins sont des prisons qui nous transportent vers un inconnu qui s’ignore. Charon nous guide au quotidien et se fait le compagnon du peuple. Le voyage est dépourvu d’intermissions et repose sur l’entrave de ce que nos yeux imaginent possible.
La vérité réside alors dans l’acceptation de ces intermèdes creux qui se succèdent comme de vulgaires pantins.