Le temps se consume ;
Anguille sous roche,
Quelque chose cloche.

Tous se réveillent étranges
En ce vilain matin
Où plus rien ne vient.

L’oiseau par les deux bouts
Perds ses plumes une à une
À s’en tordre le cou.

Dans les yeux du courroux,
On embrasse son prochain
En espérant un lendemain.

Le silence et les cris
Quand plus rien ne gît,
Bientôt que désolation.

Les corps s’enlacent
Puis au pied des murs,
S’entassent.

En attendant le printemps…